l’écriture Erliska et les chimérogrammes Diaosxat

L’écriture Erliska vient de l’Erskiward et a d’abord transcrit la langue Erliska. Elle s’écrit de droite à gauche

Pour écrire le Diaosxat, il y a quelques petites adaptations de prononciation et un changement plus important puisque le Diaosxat s’écrit de gauche à droite, cette écriture est donc le miroir de l’Erliska.

Dans la colonne de droite, il y a d’autres adaptations, cette fois pour écrire la langue Alkvard. Ce sont surtout des digrammes pour écrire des phonèmes qui n’existent pas dans la langue Erliska. l’Alkvard s’écrit de droite à gauche. Quelques échantillons en Erliska puis en Alkvard:

 

J’en viens maintenant aux « chimérogrammes Diaosxat ».  En Diaosxat, cette écriture s’appelle yarratacimel de Yarrata cimelya « boite décorée »

Pour utiliser cette seconde écriture, il faut combiner les figures de la façon suivante:
pour la première lettre, prendre le corps et la tête de la créature correspondante
pour la seconde, les pattes
pour la troisième les bras
pour la quatrième la queue ou les cornes, selon les lettres
Les voyelles et consonnes longues sont signalées par l’ajout d’un petit cercle

Ensuite on utilise la décoration intérieure et pour ça il y a plusieurs possibilités:
Soit en tournant dans le sens horaire, en partant de la gauche, puis vers le haut, la droite et le bas. Pour les mots plus long, on commence par le centre puis on ajoute les décorations vers l’extérieur.

On peut aussi placer les décorations de gauche à droite
De haut en bas:

On peut combiner aussi ces deux dernières méthodes:

Peut-être que je trouverais d’autres façon de placer la décoration. Une dernière règle: il faut respecter l’ordre mais on a le droit de sauter des étapes (par exemple dessiner les bras et pas les pattes)
J’avais adapté le même principe pour écrire des nombres:

on prend le tronc pour le premier chiffre, les racines pour le second, les feuilles pour le troisième et la fleur pour le quatrième. Là aussi on peut sauter des étapes. (Il n’y a rien de prévu encore pour les nombres de plus de quatre chiffres, mais pour ça il y a toujours l’écriture Erliska)

Pour finir un petit exemple de texte. Comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme fête ses 70 ans, j’ai choisi d’en traduire quelques articles. Je remarque que le texte est parfois redondant, je ne sais pas si c’est un choix stylistique ou la volonté d’éviter toute ambiguïté  dont pourrait se servir un Etat qui voudrait enfreindre les articles. En tout cas, je ne saisis pas la nuance entre « esclavage » et « servitude » alors j’ai mis un seul mot.

Article 1.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Cipata 1 (axo)
Walùdea xù’nœnik solo’tino kolla ya melùlnak’za’ ya mecarxatyùgza’. Tol nilolkœ makcadecta melœd Yezaik’el ya nietnaxam tolit tolid morirmec.
Article 3.
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Cipata 3 (acto)
Terr xù’n melùlnak nadiare, uriasare ya abùre kas
Article 4.
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Cipata 4 (bia)
Nisetakroka akiaxat. Setakre ya ùlacdare setakonis nilœkin gervœd solo’te.
Article 5.
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Cipata 5 (tas)
Nilkœjisokroka akalaxat xadidwider, ya nida’ger va’ naxamer melianord, mexù’nxat va’ letarag.

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