- j’étais la pierre du tombeau
tu m’as délivrée de mes chaines
la terre s’aventure à de nouveaux arbres
mes bras sont un temple à ta gloire
ne laisse pas tes yeux me libérer de toi
j’ai connu ta rosée et ton aube
nous dansons sur des tambours invisibles
tu fais de moi ta terre d’asile
J’avais comme jardin des murs de poignards et des fosses d’amertumes, j’étais la pierre d’un tombeau sur une plaine de rouille.
Tu m’as délivrée des chaînes que je m’étais forgées. Hors de mon champ de pierres et de brume, par la route deux fois serpentine, tu m’as portée dans tes bras, jusqu’à la forêt profonde, jusqu’aux temps de la nuit. Et la forêt devint heureuse et la nuit devint douce des baisers que j’ai reçus de toi.
De son lit de poussière, une luciole s’est envolée pour se donner la chance de vivre. La terre s’aventure à de nouveaux arbres et mon souffle est ranimé de parfums oubliés
Je suis l’adorante prosternée devant toi. Mon cœur est un calice empli de tes caresses, mon ventre une clairière sacrée, mes lèvres un chant de louange, mes gestes une danse rituelle, mes bras un temple à ta gloire.
Tu es une musique très ancienne, tu es la fée qui met fin à l’hiver. Mon aimée, ma lumière lunaire, je m’abandonne à toi sans peur. Que tes yeux ne me laissent pas être délivrée de toi.
Ton sourire descendant vers moi m’a changée en un oiseau aux plumes irisées et je suis venue dans tes branches boire le nectar de ton ravissement
La porte qu’entoure le lierre, s’est vue franchie par des jambes de nymphe. Et la porte a retentit de ma joie car cette nymphe était ta messagère
Dans la chevelure d’un printemps, j’ai connu ta rosée et ton aube. Comme l’aurore le long des falaises, ton regard s’est levé vers moi. De ta bouche est né un soleil femelle, qui fait grandir au creux des vallées des fleurs couleurs dragons
Et branches et racines se sont enchevêtrées autour des âmes enlacées. Les hydres de feu élèvent leurs cous jusqu’au solstice d’été
Dans une maison sous les collines, où l’âtre réchauffe nos rires, nous dansons sur des tambours invisibles et buvons un vin exquis
Tu fais de moi ta terre d’asile, île de consolation dans ta peine, pour ta soif lac d’eau profonde, miroir pour ta beauté
*Dùkarina’dia dajonlaika mefraken dia, ya lorfaon mebogarg, di okesilak ce betejos sexalon garkados
*Na dir uriaslan mùrrayonùd ninùrsak dis. Acarùd mesojar ya mekibelk, yùlialle mekanat ùlta, izare dia nala, ca tara’tutid muran’gar, yornarenid mecœna. Ya tara’tutœda sadaxidù, ya cœnaœd lazderida cinbalnis dime nas
*Oroxim mene’jinlak kas, he gœlfare hi sùrimia dùkaica nadiare kala-kala. Ca parùma exiyenea maremino meplata, ya esyùdi ca deraner dia kerakolen nilicora
*Di ca marvedùko nikinxel nara. Ca holwa dia he kolbia nimitaz cne apalineler nas, ca onaka dia hi topara teray, ca ro’va dia mayal meloxava, ila’cakan dia ixi’lùve, cna iron dia he xa’dama dùkeko nas.
*Na he marlarki ùckajaxa’ , na ca doliana morawalna arfœmia. Canago dia, nierra melo’lial dia, dir-dir axale nara. cna elzekan nas in’xatasamu dir nilurias naùd.
Maysa nas mosatika di’d tivialan dir tori’d melarika mekerope melùa ya di cna ceñarkanidlak nas dùkñela uvixiki na’palare nas
*Tagùrœd nimakœ melakahe niparùlak hi axajaolen hi Tekalomia. Ya dallolad ca tagùrol mutirinel dia, xad yat’Tekaloga sùrraya nas
*Ca losovœdi hi arria’mia, kùsùrelak dis oxa’lamia ya alegatos nas. Muredino mokegakanalle, kigalak nùdùki nas di’d. Ca famia nas walùdlan hi soxeol, xad-ka watinea tiliaœd ka’yakonis ùa’nik mewarta meyarko.
*Ya ocablad ùja tamanino a’rokan mora’x axa’mon mora’pana. Alnœka coyovirino mexati Ekotelatid
*Jinkœda waxt cna koyamon, urwanare alwamakole kexadonis finia, bayiladea fir damagonœd nariñaka, fil ñe’lanea he carbaki iñabeta
*Na titra dir kaznikol mecara’n, nimatol melesùa’na melgarerer nas, coxatere nas nùruùki melelce alkomi, kahimaki perrùkaere nas